La pratique de la méditation aide à réduire la douleur
Plusieurs études ont montré que la pratique de la méditation est bénéfique contre la douleur. Des chercheurs de l’université de Californie ont comparé 12 personnes qui avaient une longue pratique de la méditation et 12 témoins.
Les personnes qui étaient aguerries à la méditation avaient des réponses cérébrales à la douleur inférieures de 40 à 50 % par rapport aux témoins. Lorsque les 12 témoins ont appris pendant cinq mois la méditation, ils ont eux aussi connu une réduction de leur réponse cérébrale à la douleur.
La méditation de pleine conscience est plus efficace qu’un placebo pour réduire la douleur. Des IRM ont montré qu’elle active des zones du cerveau impliquées dans le contrôle de la douleur et qu’elle agit différemment qu’un placebo.
Le rapport à la douleur
La douleur chronique, ça n’est pas « dans la tête », mais on sait que la souffrance ressentie est augmentée par les émotions et les pensées négatives.
La pratique avère efficace pour augmenter l’acceptation de la douleur et pour diminuer le stress que celle-ci peut engendrer. Une heure de méditation suffirait à réduire de façon importante la douleur chronique et la perception que le cerveau peut en avoir.
Dans la méditation de pleine conscience, on encourage les patients à accepter la présence de la douleur tout en évitant de laisser leur attention se centrer sur elle. En effet, le mouvement naturel de notre esprit, lorsque nous souffrons, est de nous focaliser sur ce qui nous fait souffrir : la douleur occupe alors seule tout l’espace de notre conscience. Lors de la pratique on s’efforce d’ouvrir l’espace de la conscience à d’autres phénomènes tels que prêter attention à la respiration, aux parties du corps qui ne souffrent pas, aux sons et à observer les pensées que fait naître l’inconfort de la douleur.
Comment s’y prendre ?
Plutôt que de chasser la souffrance de l’esprit, l’idée est de la « diluer » dans une conscience plus profonde. Inutile de préciser que l’atteinte de résultats requiert un entraînement régulier…
Cette approche s’avére donc efficace pour augmenter l’acceptation de la douleur et pour en diminuer le stress qu’elle peut engendrer.
Introduire un moment de pleine conscience dans les moments difficiles peut significativement modifier l’issue d’une rencontre stressante. Il permet de rester présent et d’influencer le flot des événements et surtout la relation associer à ces événements pour éviter de réagir automatiquement et de plonger dans une hyperstimulation.