Le problème rencontré par bon nombre de débutants réside dans la difficulté à « atteindre » l’état de calme. Si de plus en plus d’applications proposent de se concentrer sur une voix ou une musique apaisante, le meilleur moyen de calmer le mental reste de se concentrer sur le souffle. L’attention portée au souffle y est centrale pour générer du calme mental.

Pour calme ce mental, il est nécessaire de le fixer sur un objet d’attention. Et quel est le support que nous avons toujours sur nous ? Que nous ne pouvons oublier quelque part ? Qui est toujours disponible ? La respiration.

Souvent vue comme un exercice rigoureux, l’attention au souffle consiste précisément à ne rien en attendre. Assis dans une position confortable qui va favoriser une attitude d’éveil et non une possibilité d’endormissement, vous observez la respiration en portant l’attention sur les ressentis et les pensées qui surviennent, sans jugement ni commentaire. Par ailleurs, porter attention au souffle évite d’être trop tendu, trop concentré, trop focalisé sur un objet.

L’attention à la respiration s’appuie sur un mouvement continu et sans cesse différent, celui du souffle. Le souffle est un support toujours en mouvement, comme la flamme légèrement vacillante d’une bougie. L’attention est portée sur la respiration sans chercher à la modifier ou la manipuler. Juste observer ses caractéristiques de l’instant : courte, longue, calme, bruyante, irrégulière, facilement perceptible ou pas, l’air qui rentre et qui sort par chacune des narines est chaud ou frais… En portant son attention à quelque chose qui n’est pas fixe, on apprend peu à peu la souplesse pour développer une attention vivante.

L’objectif par ailleurs est de percevoir son esprit comme un écran de cinéma, sur lequel se projettent pensées, idées, ressentis physiques et mentaux tout en acceptant tout ce brouhaha mental. A accueillir ce flot continue de phénomènes sans jugement, ni commentaire et sans qu’ils ne laissent de traces. Que signifie sans laisser de trace ? Tout simplement, ne pas s’attacher aux expériences agréables ni refouler celles inconfortables.

Le principe de l’assise silencieuse associée à une attitude d’ « acceptation » qui la caractérisent ont trouvé un écho croissant dans notre société qui génère bon nombre de victimes du stress.

la pratique de la méditation aide à opérer un détachement. Elle revient précisément à ne rien rechercher mais plutôt à accepter ce qui se présente dans l’instant, comme l’agitation elle-même. Sa définition et son principal intérêt thérapeutique proviennent de la fonction d’ « observateur intérieur » dont elle permet de prendre conscience sans se faire embarquer par ce qui est observé.

Les études des neurosciences valident son action sur le cerveau car la méditation permet de ralentir le vieillissement naturel.
– D’élever la bienveillance,
– De faciliter le sommeil,
– D’apaiser la respiration,
– De prendre soin du muscle cardiaque,
– D’aider à harmoniser ses relations.

Elle ouvre surtout à une philosophie de vie plus consciente.