« Aller bien et Appréhender le changement ! », des expressions si simples qui recouvrent bien des attentes et bien des chemins différents pour y arriver selon les personnes. Nous sommes dans une société qui offre tellement de services que lorsqu’il y a un problème, on ne sait pas vers qui se diriger pour trouver celui ou celle qui peut nous aider à y voir plus clair ; un coach ou un thérapeute ? Tout en sachant que lorsqu’on a le malheur d’aborder le sujet « psy », tout devient plus grave et prend une ampleur bien moins branchée. On est catalogué comme une personne ayant des problèmes alors que le penchant coach nous fait passer pour une personne se prenant en main.

Les points communs et les oppositions entre Coaching et Thérapies brèves

Coaching et Thérapies brèves ont des points communs, mais sont surtout bien distincts même si les démarches visent à l’épanouissement de la personne. Évidemment, vu de l’extérieur, dans les deux cas, le client parle et le professionnel écoute pour le faire progresser dans sa réflexion.

Les points communs : déterminer un objectif, s’appuyer sur des ressources et des capacités internes, passer à l’action pour mettre en place des changements. Commencer et réussir quelque chose qui est important pour soi.

Le coaching n’est pas fixé sur le problème mais sur la recherche de la solution: « quelle est la prochaine étape? ». Il s’oriente plus particulièrement vers le présent et le futur, là où la thérapie brève pourra aller explorer dans le passé les liens avec les comportements présents. Le travail de coaching porte sur le « comment ?» avec un travail sur le conscient pour construire, améliorer ou changer. Celui de la thérapie sur le « pourquoi ?» avec un travail sur l’inconscient pour soigner et guérir les traumas du passé, pour aller vers une reconstruction et une autre façon de vivre avec son histoire.

Le coaching traite d’une thématique dans un contexte donné et dans un temps fixé (de 2 à 10-12 séances maximum), là où la thérapie brève ouvre un champ d’exploration plus vaste tout en restant dans un temps fixé (de 6 à 12 séances maximum).

Les clients du coach sont des personnes en bonne santé et heureuses qui doivent faire face à une situation nouvelle, à un nouvel enjeu, à des conditions habituelles plus difficiles à gérer.

Prendre une décision professionnelle, se reconvertir, apprendre à déléguer, à mieux s’exprimer en public, améliorer son efficacité, résoudre des conflits au travail, sont des exemples d’objectifs de coaching. A travers le processus, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances.

La thérapie brève quant à elle, cherche à aller au-delà pour considérer de façon plus générale l’ensemble de la personnalité consciente et inconsciente en rapport avec la situation présentée. Elle est là pour aider à faire des liens entre le monde intérieur et la situation qui se présente. Elle permet d’obtenir rapidement des changements et amène vers une résolution durable des problématiques.

Développer l’estime de soi, faire un deuil, soulager une phobie, une souffrance, mieux s’accepter, sont des objectifs thérapeutiques. La thérapie brève s’emploie plus particulièrement à soulager une souffrance, des blocages récurrents, à se libérer de certains mécanismes de défenses qui se manifestent dans différents contextes de vie. A découvrir des parties ignorées de soi-même.

Les techniques en thérapie brève qui ont fait leurs preuves sont l’hypnose Ericksionienne, respectueuse de l’individu, et la PNL dont l’efficacité peut être étonnante malgré l’apparente simplicité des protocoles qu’elle propose.

Leurs objectifs communs

Ces deux modes d’accompagnement visent à mieux se comprendre, se connaître, à dépasser ses blocages et ses résistances aux changements. Elles permettent à la personne en difficulté de trouver en elle les ressources nécessaires pour favoriser le changement.

Par le passage à l’action, le coach et le thérapeute accompagne le client vers l’avenir. Ils l’aident à prendre conscience de ressources intérieures, de possibilités, qu’il n’imaginait pas auparavant. A les mettre en valeur et à avoir une bonne image de lui-même.

En conclusion

Ne nous voilons pas la face ! Selon le milieu auquel appartiennent les clients, l’un des termes est à la mode, l’autre est suspect. Si vous êtes un manager, il est plus sain d’avoir recours à un coach pour faire face à une situation professionnelle difficile plutôt qu’à un thérapeute.

Peut-être peut-on conclure que le coaching vise la réalisation de projets, la thérapie brève la réalisation de soi.

Et pourquoi ne pas s’adresser à un spécialiste en coaching et en thérapie ? N’hésitez pas à me contacter car je suis un spécialiste qui est capable de travailler sur les deux plans.

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