« Avons-nous été gentils(les) cette année pour mériter les cadeaux du Père Noël ? ». La période des fêtes de fin d’année est l’occasion de faire le bilan sur nos comportements durant cette année écoulée. Avons-nous su faire preuve de gentillesse envers notre entourage familial et professionnel. Et même auprès des inconnu(e)s, voire des personnes que nous apprécions peu ou pas ?
La gentillesse, un « Savoir être » trop peu valorisée de nos jours. Elle est innée chez certaines personnes et demande plus d’efforts chez d’autres car faire preuve de gentillesse n’est pas à la portée de toutes et de tous.
Elle est un trait de personnalité qui peut être très utile dans la vie personnelle et professionnelle. Elle repose sur une sensibilité aux autres associée à une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs douleurs.
La gentillesse est-elle une faiblesse ?
De nos jours, la gentillesse véhicule de nombreuses images dont certaines ne sont pas toujours très positives. En effet, il y a une tendance à lui associer un manque d’intelligence, une forme de naïveté voire de la faiblesse. Notre société valorisant certaines attitudes opposées, au prétexte que cela pourrait servir les intérêts de notre système économique basé sur la concurrence et l’excellence. Voire encore, réussir professionnellement et personnellement serait impossible lorsqu’on est « trop gentil·le ».
Beaucoup pensent secrètement que la gentillesse est une vertu de perdant. Qu’une personne trop gentille a de grandes chances de se faire forcément avoir et sera manipulée par les autres. Nous avons tous en mémoire le diction « Trop bon, trop c.. ».
Gardons à l’esprit que la gentillesse développe l’empathie. Elle regroupe derrière une seule appellation des attitudes qu’un individu doit posséder pour vivre en harmonie avec son entourage. C’est-à-dire la capacité à comprendre les sentiments des autres.
Comment reconnaître un(e) vrai(e) gentil(le) ?
Même si certains se montrent faussement gentils, d’autres, en revanche, possèdent de réelles et profondes qualités humaines. Elles sont l’altruisme, la bienveillance, l’écoute, le savoir rendre service, la générosité, la politesse… Autant de qualités qui permettent d’améliorer le vivre ensemble. Qui génèrent la plupart du temps des sourires sur les visages et qui rendent la vie plus agréable et adoucit le quotidien de celui/celle qui en bénéficie.
Être gentil est un trait de la personnalité qui nécessite de pouvoir s’affirmer. D’avoir confiance en soi. Les gentils sont à l’écoute des autres sans pour autant renier ou faire passer au second plan leurs propres besoins. Ils ont, en général, une attitude juste, équilibrée. Ils ne sont pas naïfs au point de se faire avoir en disant oui à toutes les sollicitations et supporter l’insupportable. Dans un souci d’altruisme, ils favorisent les relations harmonieuses avec les autres.
Pour quelle raison être gentil(le) ?
Une personne gentille possède certaines qualités relationnelles souvent plus développées que la moyenne. Ensuite, parce que la gentillesse est contagieuse. Des chercheurs ont découvert que lorsque des gens profitent de la gentillesse d’autrui, ils « offrent au suivant » en aidant à leur tour d’autres personnes qui n’étaient pas au départ concernées. Comme si chaque acte de gentillesse crée un effet d’entraînement qui se propage d’une personne à l’autre sans fin visible.
Enfin, parce que faire preuve de gentillesse renforce notre estime de nous-même et rallongerait notre espérance de vie.
Il peut arriver parfois que nous soyons déçu(e)s par le manque de réciprocité de la part de certaines personnes. Cela ne doit pas nous changer. Nous devons tout faire pour rester gentil.
Sachez que la méditation de pleine conscience peut aider à cultiver la gentillesse. La pratique permet d’être moins centré sur soi-même et plus attentifs aux autres. De mieux les comprendre et d’agir avec bienveillance.